Description
CAURI – Les bijoux de cheville
Make a wish ! – Faites un vœu !
Bijou de cheville ultra tendance pour l’été !
Ajustable avec son lien coulissant si vous souhaitez retirer votre bijou, et le remettre plus tard. N’oubliez pas de faire un vœu en mettant votre bracelet de cheville CAURI !!!
Composition au choix :
STELLA : étoile de mer dorée à l’or fin 24 Carats – 3 Cauris sur lien scintillant.
TURQUOISE : Perles Turquoise – 3 Cauris sur lien scintillant .
Histoire :
On les appelle « Dzeké » ou « Ma Dzeki » en langue Koôngo, les cauris, sont de petits coquillages importés des îles Maldives au Xième siècle.
Répandus par les marins arabes, juifs et européens sur les côtes orientales de l’Afrique, ces coquillages ont été introduits en Afrique bien avant la pénétration coloniale. Leurs noms viennent du mot sanskrit kaparda ou kapardika transformé par les Anglais en cauri ou cowri.
Ces coquillages ont été utilisés comme monnaie dans les transactions commerciales, en remplacement du troc dans une grande partie de l’Afrique. Plusieurs monnaies avaient cours dans les grands empires : l’or (pépites), la poudre d’or, les ficelles de cuivre, le fer, le sel et les cauris. Il semble que très tôt les cauris et l’or aient formé un seul système monétaire. Dans les grands empires, cette situation permettait de promouvoir le commerce à longue distance. L’or commençant à se raréfier il semble que les cauris dans une large mesure aient remplacé l’or dans la circulation monétaire courante. Voilà comment et pourquoi ce coquillage est devenu symbole de richesse, élément de valeur.
Les cauris se prêtaient à plusieurs usages. Ils constituaient la monnaie en Afrique de l’Ouest, notamment à l’époque des grands empires du Ghana, du Mali et du Songhaï. Une certaine valeur religieuse amenait les prêtres animistes à confectionner des costumes entièrement ou en partie faits de cauris que revêtaient leurs porteurs de masques dans les manifestations cérémonielles, dans les bois sacrés. Des objets à caractère magique ou culturel, cornes, gris-gris, fétiches étaient sertis de cauris chez le guérisseur ou le sorcier. Ces objets et ces costumes couverts de cauris se rencontrent en Casamance chez les Diola et au Sénégal oriental chez les Bassari, là où la religion traditionnelle est encore vivace.
Sur le plan symbolique, les cauris sont fréquemment mis en relation avec le féminin. Leur forme étant associée à celle du sexe féminin, les cauris peuvent être utilisés lors de rites de fécondité.